Malgré tout mes efforts pour y échapper, je suis parfois confronté à la dure réalité des chiffres et du monde des affaires, avec ses méchants et ses gentils (ici, vous devriez écouter le générique de Dallas ou celui de Candy, c'est pareil au fond). On me propose de vous louer. Oui ami(e) lecteur, on m'offre la chance de gagner de l'argent sur ton dos (non, c'est pas une offre cochonne. Quoique):
A votre avis, combien ? Combien je peux vous louer à ce gentil monsieur ? Surtout que vous êtes nombreux à vous être abonné à notre lettre d'information! A moi les vacances au soleil, à moi les voitures de luxe (faudra d'abord passer le permis), à moi un immense appartement 3-4 pièces (ce serait déjà pas mal :-)) à Paris,... Et puis, j'imagine déjà le sourire jusque derrière les oreilles de mon banquier m'ouvrant la porte de son bureau — mon cher David, quelle joie de vous revoir. Puis-je vous offrir une cigarette en chocolat et un Caco Caloc bien glacé ? Mais bien sur, posez donc vos pieds sur mon bureau! Attendez, je fais de la place. Vous êtes ici chez vous ! — tout ce bonheur, on me le propose en échange de quoi ? Vos adresses emails.
On lui répond quoi à ce brave garçon, vous en dites quoi ? Un million d'euros ? Un milliard ? Cent ou même dix euros ? Ou alors, on lui dit d'aller se faire cuire un oeuf et de le couver pour voir ce qui en sortira ? Et on lui rappellera au passage que vos coordonnées ne sont pas à vendre — ni à louer.
(Oui, je regardais Candy quand j'étais petit)
Par contre, si vous avez un 4 pièces calme et lumineux, libre et pas cher sur Paris, à vendre ou à louer, je suis intéressé quand même ;-)