Amazon a décidé aujourd’hui de lancer le Kindle à l’international. Enfin… presque. En fait, Amazon permet seulement de se procurer la version américaine hors des frontières des Etats-Unis. Ce qui veut dire qu’il faudra ajouter à son prix (195 €) les frais de douane, mais en plus ajouter un adaptateur pour sa prise électrique au format américain (110V). Et encore, on ne parle que du premier Kindle (6 pouces, 290 grammes), et non pas du nouveau, à l’écran bien plus grand, qui n’est pas concerné.
Evidemment, les 200.000 livres disponibles au format Kindle sont dans l’immense majorité des livres en langue anglaise, ce qui ne sera pas forcément un problème, mais réduira certainement l’intérêt pour de nombreux acheteurs potentiels (pas moi, j’ai arrêté depuis longtemps de lire des traductions). En France, Le Monde fait partie des rares fournisseurs de contenus. Et comme ce sont avant tout les éditeurs qui font la fortune du Kindle, celui-ci ne sera pas disponible en Chine, certainement pour des questions de droits.
On pensera évidemment à la concurrence de l’iPhone et l’iPod touch, qui deviennent de plus en plus des liseuses d’e-bouquins (m’est avis qu’on vous en reparlera), et qui, pour le coup, seront plus polyvalents qu’un Kindle. Mais Amazon frappe fort sur une fonction du Kindle qui, visiblement, sera aussi disponible en France : celui-ci est équipé d’une carte SIM pour télécharger les livres depuis un réseau EDGE/3G (a priori celui d’Orange), sans forfait mensuel (il faut évidemment payer l’ouvrage, quand même…). Voilà pourquoi le Kindle, à mon avis, a tout de même une carte à jouer de ce côté de l’Atlantique. Qu’en pensez-vous ?
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