iPad mini Retina, le test.

L’iPad mini Retina pèse 30 g de plus que la version précédente, elle est aussi plus épaisse de 0,3 mm. En main elle reste tout à fait légère, avec ses 331g (contre 308 précédemment, à cause d’une batterie plus épaisse). La comparaison avec l’iPad Air se fait immédiatement par celle-ci ne pèse qu’une petite centaine de grammes de plus. Mais on tient toujours beaucoup mieux l’iPad mini Retina en main, et pour tous ceux qui rechignent (et on les comprend) à transporter 10’’ d’équipement dans un sac, la version mini s’impose vraiment.

À l’intérieur, l’iPad mini présentait à peu près les mêmes composants que l’iPad 2, l’iPad mini Retina propose des composants plutôt proches de l’iPad Air, une puce A7 cadencée à 1300 Mhz (contre 1400 pour l’iPad Air), un coprocesseur de mouvement M7,  et jusqu’à 128 Go de stockage !
L’écran Retina offre la même résolution que l’iPad Air : 2048 x 1536 pixels. Soit 326 pixels par pouce , comme l’iPhone. Vous aurez beau scruter l’écran, vous aurez du mal à repérer un quelconque pixel… impressionnant. Le rendu des couleurs est décrié de ça et de là, alors j’ai vraiment passer du temps à essayer de comparer le rendu à mon écran de Mac, à mon écran Samsung, à ce que rend la même image sur une tablette concurrente, soit j’ai soudainement perdu de l’acuité visuelle, soit vraiment c’est du chipotage, et j’incline sérieusement pour la deuxième option. L’écran est juste magnifique, toujours brillant et donc pas idéal en extérieur, toujours aussi rapidement encrassé si vous mangez en même temps un cornet de frites. Mais à part ça...

Concernant l’autonomie, Apple nous a habitué avec l’iPad à conserver son autonomie d’u modèle à l’autre, soit une dizaine d’heure en usage peu intensif (internet). Nos tests confirment que l’autonomie reste équivalente de l’iPad mini à l’iPad mini Retina, sauf en lecture vidéo et en jeu 3D, où l’on perd quelque minutes, pour tourner autour des 6h50 (au lieu de 7h auparavant).

En contrepartie de sa très légère prise de poids, la puissance de la machine est sans aucune comparaison, elle double, triple, voire quadruple les performances de l’ancienne génération, selon les tâches. C’est un produit totalement différent de l’ancien iPad mini de ce point de vue. Voici les performances constatées à l’aide des benchmarks Pawa Mark, PerformanceTest Mobile et GeekBench 3.

Encore faut-il que les développeurs d'apps assurent la rétrocompatibilité de leur production avec les anciens modèles d'iPad, ce qui limite forcément, dans un premier temps au moins, l'exploitation optimale de ces nouvelles performances. L'iPad mini Retina a vraiment des allures de console de jeux portable, compte tenu de ses scores en 3D. Certains bench comme GFX Bench ne passaient même pas sur la précédente génération d'iPad mini et nous voici aujourdh'ui avec des scènes saturées de polygones que la tablette affiche en 27 images par seconde...

La capteur photo reste en revanche le même, et les images en 5 mégapixels sont regardables, mais pas exceptionnelles.
Le Wifi, pas de AC, mais Mimo, dont le gain en performance reste appréciable, il est vrai qu’on gagne un peu en portée et en débit, mais cela se ressent pas tant que cela lors du téléchargement d’une app

La tablette 7,9'' d'Apple s'offre un véritable reboot. Elle avait convaincu par son format, elle enfonce le clou avec les performances. Même s'il reste une marge de progression pour la connectivité sans fil et l'appareil photo. Son prix augmente également un peu, et la positionne comme l'une des tablettes les plus chères du marché, surtout que la version 16 Go ne risque pas de contenter grand monde, et que vous devrez certainement passer à 32 Go, ce qui fait augmenter la facture d'une centaine d'euros. Mais c'est effectivement la mise à jour que nous attendions, à hauteur de l'iPad Air.