Le MacBook Pro Retina fin 2013, toujours d'une pièce d'aluminium, légèrement affiné et équipé de la plate-forme Haswell d'Intel.
Le nouveau MacBook Pro Retina 15’’ ressemble à s’y méprendre à son prédecesseur, dont il reprend les mensurations : une épaisseur de 1,8 cm et 2kg sur la balance. On retrouve la conception aluminium unibody qui lui donne cette sensation de robustesse, et de rigidité incomparable. Les connecteurs sont aussi les mêmes, si ce n’est que les deux ports Thunderbolt 2.0 délivrent dorénavant 20 Gbits/s (du matériel compatible devrait bientôt être disponible) et supportent le 4K (là encore, c’est pour l’avenir). S’y ajoutent deux ports USB 3.0, un port HDMI, un lecteur de carte SD, une prise mini-Jack… L’écran brille toujours un peu beaucoup, mais rien de rédhibitoire. C’est plutôt à l’intérieur que tout change.
Le MacBook Pro Retina embarque l’architecture Haswell d’Intel, qui avait donné au MacBook Air un supplément d’autonomie impressionnant. La puce graphique Intel Iris pro 5200 change également la donne, au point qu’Apple supprime la puce graphique nVidia qui prenait auparavant la main en cas de forte sollicitation (multiple écran, 3D, etc), du moins sur le modèle d’entrée de gamme.
Le MacBook Pro Retina embarque l’architecture Haswell d’Intel, qui avait donné au MacBook Air un supplément d’autonomie impressionnant. La puce graphique Intel Iris pro 5200 change également la donne, au point qu’Apple supprime la puce graphique nVidia qui prenait auparavant la main en cas de forte sollicitation (multiple écran, 3D, etc), du moins sur le modèle d’entrée de gamme.
Quid des performances ?
Nous avons soumis notre modèle de test, avec un processeur Intel Core i7 quadricoeur à 2 Ghz (capble de monter en 3,2 GHz en pointe) et 8Go de DDR 3 à 1600 MHz, à notre batterie de tests habituels. Sous Geekbench 3, les scores processeur ont augmenté de plus de 10% alors que leur fréquence initiale a diminuée depuis la génération précédente, révélant un gain d’efficacité notable. À l’usage au quotidien, cela se fait relativement peu sensible, la précédente génération offrant déjà une fluidité très élevée. On gagne de fait plusieurs secondes dès lors que des opérations durent quelque peu, en décompression de fichier, en encodage, appréciable mais pas révolutionnaire, donc, de ce point de vue.
Et graphiquement ?
Cinebench, l’incontournable, donne des scores de la puce Intel Iris Pro 5200 impressionnants. Elle apporte un gain d’environ 20% par rapport aux anciennes puces… nVidia. Incroyable, j’en ai relancé mes benchmarks afin d’éliminer tout doute, mais si. Il faut dire que pour gérer l’écran Retina et toutes les sorties, il fallait en avoir un peu sous le capot. En revanche, en jeu, on ne peut pas dire que la puce fasse des étincelles, oubliez tout de suite la définition maximale, les réglages de qualité élevée et l’anti-aliasing en 8X. Ceci dit, la plupart des titres restent jouables, à condition donc, de sacrifier un peu les effets de shader avancés. Il faudra donc opter pour la version haut de gamme équipée d’une puce nVidia GeForce GT 750 M pour faire tourner à fond les titres actuels. Ça fat un petit gap de 600 € quand même… mais pour doubler la Ram, le stockage flash (de 256 à 512 Go) et bénéficier d’une puce Intel Core i7 cadencées à 2,3 Ghz.
Le stockage
Justement, parlons-en, avec 256 Go de base, vous êtes à peu près paré pour une utilisation intensive de votre MacBook. Le plus impressionnant restant la vitesse d’écriture et de lecture du SSD, aux environs de 700 Mbits/s sous BlackMagic Speetest, juste supersonique. Pour info c’est le double des scores obtenus avec la version 2012 du MacBook pro 15’’ Retina.
Autonomie
Question autonomie, difficile de comparer avec la génération précédente qui tournait sous Mac OS X Mountain Lion. Notre machine de test a tenue environ 4h30 en lecture continue de films (contre 5h sur la version précédente), et plus de huit heure en utilisation courante. C’est donc globalement mieux que la version début 2013, ce qui compte tenu de l’amélioration des performances (même si elle n’est pas explosive) est assez satisfaisant.
Quelques mots du son et conclusion
Si le MacBook Pro 13’’ dispose d’une unique enceinte plutôt anecdotique, le 15’’ offre un son bien meilleur, le son se révèle plutôt agréable aussi bien pour l’écoute musicale qu’une séance de cinéma. Plutôt impressionnant pour un portable.
En bref, la machine d’entrée de gamme délivre des performances en légère hausse, bien qu’elle ne puisse supporter sérieusement le jeu. Elle n’est jamais essoufflée, dégage peu de chaleur et peu de bruit, et dispose d’un écran sublime, hyper confortable pour travailler notamment la vidéo. Son autonomie est globalement conservée par rapport à la génération précédente avec une amélioration légère mais sensible des performances générales, mis à part pour le visionnage de films, et le Wifi supporte la norme 802.11 ac. Tout ceci lui assure une assez bonne longévité. Dommage qu’il soit impossible d’activer l’option carte graphique nVidia sur l’entrée de gamme et que les options soient si chères. On sent qu’on nous pousse gentiment à craquer pour la version à 2600 €.
En bref, la machine d’entrée de gamme délivre des performances en légère hausse, bien qu’elle ne puisse supporter sérieusement le jeu. Elle n’est jamais essoufflée, dégage peu de chaleur et peu de bruit, et dispose d’un écran sublime, hyper confortable pour travailler notamment la vidéo. Son autonomie est globalement conservée par rapport à la génération précédente avec une amélioration légère mais sensible des performances générales, mis à part pour le visionnage de films, et le Wifi supporte la norme 802.11 ac. Tout ceci lui assure une assez bonne longévité. Dommage qu’il soit impossible d’activer l’option carte graphique nVidia sur l’entrée de gamme et que les options soient si chères. On sent qu’on nous pousse gentiment à craquer pour la version à 2600 €.